MORPHÉE TROUVE QUE C'EST CLASSE DE S'APPELER ❝Invité Invité
| Sujet: ✟APHRO ; with hate and hurt. [Dealer] Ven 4 Mai - 22:08 | |
| Aphrodisiaque Ambrosio
» PARLE-MOI DE TOI heero parle beaucoup trop. ne vous fiez pas au mignon chien-chien. (en fait c'est ma gueule, quand je parle à quelqu'un et que brusquement, je suis happée par la TV.) SO. PRESENTATION. Donc, Heero. Lycéenne ans. Fainéante. Maladroite. (les portes aiment mon nez.) j'ai découvert ce fo via Sixtine mon amoureuse. avec son discours que-c'est-trop-bien. J'AI PAS RÉSISTE. comment être inspiré alors qu'on n'est pas intéresse sérieusement ? (nan mais c'était ça, où je m'inscrivais dans deux semaines, so. Faisons les choses vites, faisons les choses bien. >D) le fo est ouffissiiiiiimeu. même s'il me bousille les yeux et que je suis pas habituée à ce genre de positionnement de catégorie. on aurait dit un enfant qui découvre un nouvel animal. Sauf qu'il a mal aux yeux. Bon. Pour le contexte et tout le machin, je me suis jamais embrouillée autant de toute ma vie, mais Six m'a dit que je pouvais harceler le staff si besoin. ALORS PREPAREZ VOS BOITES. >D je crois qu'il n'y a plus rien à redire à part que. euuh. j'ai hâte de débuter. *_* ━ NOM :: Ambrosio, un nom bien latino qui reflète ses racines. ━ PRÉNOM :: Aphrodisiaque. Mais elle préfère qu'on l'appelle Aphro. Parce que c'est plus court, et donc plus pratique. Et puis bizarrement, elle avait l'impression qu'elle allait se faire violer quand elle entend son prénom prononcé en entier. Ainsi, les regards noirs pleuvent. ━ NOM DE CODE/ NOM DU CORPS D'EMPRUNT :: Rosie. Ce n'est pas un nom de code qui clash, ce n'est pas un nom de code qui fait froid dans le dos. Mais il sonnait si doux, et si faux quand il désignait Aphro quand s'en était presque éprouvant, presque excitant. ━ DATE DE NAISSANCE & ÂGE :: 14 novembre 2478 - 22 ans. ━ ORIENTATION SEXUELLE :: Jamais elle ne s'était posée la question, l'adolescence n'y ayant pas aidé. Elle préfère rester dans l'ignorance, et laisser son corps réagir à sa place. ━ CLASSE SOCIALE :: niveau 2. ce niveau l'a vu naître, étrangement elle n'eut jamais ce désir qu'est de gravir les échelons de sa profession ou de son rang social. Elle se sent bien là où elle est, et elle laisse faire passer les choses. ━ PROFESSION :: E.A.N.N.T (gourmandise) ; enquêtrice au département de sécurité. ━ PHYSIQUE::
Grande de taille qui est principalement dû à ses longues jambes, Aphrodisiaque se caractérise surtout par sa longue chevelure violette, parsemée de reflets grenat, remarquable sous un soleil de plomb. De grands yeux bleus, parsemées d’étoiles, peuvent facilement se cacher sous la masse lourde de cheveux qui « protège » son front. Celle-ci n’est pourtant pas le moins du monde gênée par ça, même si ça l’empêche de voir clairement. Mais narcissique jusqu'au bout, elle préfère dégager ses cheveux, et révélé ses yeux qu’elle semble littéralement adorer. Elle faisait penser alors à Narcisse, une Narcisse qui ne mourra pas. Cependant, elle se plaint souvent de sa peau qu’elle juge souvent comme « pas assez bronzé ». Elle déteste avoir les joues rosées ou rouges, alors sa peau laiteuse ne l’arrange pas, très franchement. Mais au final, son corps est au final assez banal, et gommé de tous défaut apparent. Pas mal courbée, toujours fringuée d’une cravate mal-serrée – ça lui porte chance -. Elle a, cependant, un tatouage sur son rein gauche. Le mot « Rosie » inscrit, depuis ses seize ans. A croire qu’elle est née pour adorer ce prénom.
| ━ RÊVES & AMBITIONS::
Etant une « dealeuse », on pourrait dire que son rêve serait de renverser le gouvernement. Enfin, quand elle le prononce, ça semble sonner plus pour un désir, qu’un rêve. Son véritable rêve, à elle, ça serait d’avoir une fin de vie paisible. Aphro est plus simplicité d’esprit, que d’actes. Parce qu’avec toutes ses actions tordues, on pourrait à peine le croire. Elle n’a pas de réelle ambition. … Ah si ! Ne pas avoir un enfant, sous peine qu’il ne finisse dans un orphelinat. (et si c’est refusé, il finira au congélo.)
━ MENSONGES & SECRETS::
Les « ne t'en fait pas, je vais bien. » est un mensonge assez courant, pour n'importe quelle personne. Soit pour que personne ne s'inquiète, soit pour éviter que l'ami devienne psychanalyste. Et Aphrodisiaque n'aime pas se faire psychanalyser, elle trouve cela démoniaque, mais passons. La prune use de tous les mensonges possible quand elle est dans le pétrin. Ces mensonges ne sont donc pas digne d'être citer un par un. Cependant, elle a bien un secret que seul ses parents - suite à un accident qui la mena à l'hôpital - et quelques rares proches qui la connaissent depuis quelques années. Aphrodisiaque est masochiste au sens propre du terme. Oui, elle aime avoir mal et en redemande. C'est deux fois pire que de faire son coming-out d'après ses parents. Mais elle n'avait rien décidée. Pourtant, elle en a légèrement honte quand ça arrive, parce que ces envies sont soudaines, et pas prévisible. Évidemment, quand ça se passe, elle oublie tout ce qui l'entoure.
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» BIENVENUE EN ENFER Feat. hitagi senjougahara (bakemonogatari) |
» LA CITÉ S'EST OUVERTE A MOI A Antalis depuis son tout premier souffle.━ DON/AVIS SUR PHOENIX:: POLYMORPHISME ; Aphrodisiaque est une métamorphe, elle est la capacité de modifier son apparence physique. Le fonctionnement est assez simple, il suffit juste qu'elle effleure ou touche la personne avec qui elle souhaiterait ressembler et le résultat est là. Certes, il faut attendre une petite minute pour que la métamorphose soit complète. La transformation dure trois heures, de sorte qu'au final, elle regagne son enveloppe originale. Cependant, si elle touche une nouvelle personne, elle gardera quand même les apparences des deux dernières personnes touchées en mémoire. Mais il est quand même dangereux, étant donner que l'on effleure quotidiennement des inconnus sans que l'on s'en rende compte.
Conditionnée depuis sa naissance par ses parents – pour qu’elle n’est pas de problème à l’avenir, ou qu’ils n’aient pas de soucis avec le gouvernement -, elle avait toujours un avis qui vacillait du neutre au positif pendant sa jeunesse. Pourtant, dès l’adolescence, son esprit s’est bizarrement entrouvert vers de nouvelles pensées, qui ont été initié par un vieil oncle à la retraite. Cet oncle dont ces parents lui avaient interdit de fréquenter à cause de son influence douteuse, m’enfin passons. Elle avait appris à penser par elle-même, faisant effacer petit à petit le conditionnement. Actuellement, on pourrait croire qu’elle n’est pas d’avis concernant Pheonix. Ado, elle trouvait ça « cool » mais chiant. Et puis l’E.A.N.N.T la sauva. | ━ AVIS SUR LA CITÉ:: La cité est belle. Les bâtiments, les habitants avec leur sourire charmant, et tous ce qu’on pouvait y trouver, et comment on pouvait y vivre. Elle est belle, mais elle est rongée de l’intérieur. Pourtant elle trouve ça tordu de tout divisant en niveau, renforçant alors les discriminations. Elle trouve ça, d’ailleurs particulièrement chiant. Son avis se limite juste à ça, ni plus, ni moins. |
JE SUIS TOMBÉ DU CIEL » ET J'AI HEURTÉ CE NOUVEAU MONDE C'était bizarre. Un petit frisson parcouru l'échine quand elle se souvint, enfin. Ses barrières avaient alors commencé à céder une par une. Sa tête commença doucement à se vider, comme si une nouvelle catastrophique allait être annoncée. La pluie avait beau tomber, elle le sentait à peine. Quand elle vit les doigts fins de son ami, effleurés les pages nacrés de ce carnet, elle se sentait comme violer de l’intérieur. Une pensée amère la traversa quand elle vit les orbes verdâtres examinées les lignes juvéniles. […] L’ami planta ses yeux dans le bleu de son regard. « Je ne te savais pas très carnet. » « C’est rien, c’est rien. Je l’avais presque oubliée. »
SOUVENIRS. – la décadence de l'amertume. « Que vois-tu maintenant ? » « Un ciel bleu, tonton. » « Mais encore ? » « Des dessins en nuage. » Aphrodisiaque n’avait jamais vraiment compris pourquoi son oncle lui posait ses questions. Peut-être, est ce pour combler un vide imaginaire ? Ou pour qu’elle oublie un instant ses parents qui ne savent pas où elle était actuellement. Aphrodisiaque s’était elle-même arrangée pour qu’elle le voie chaque vendredi après l’école ; son excuse étant qu’elle était partie chez Alexa. Pour l’instant, tout allait bien. Personne ne se posait la question, et la prune avait averti son amie au cas où on lui poserait des questions. Le vieil homme l’attendait toujours, assis sur un banc avec un beignet à la pomme dans les mains, son corps supportait par une canne qu’il ne posait jamais, même une fois assis. Aphrodisiaque n’était pas spécialement lié à sa famille. Les cousins, les oncles, les grands-parents, les tantes, ce n’était pas vraiment son truc. Mais lui, bizarrement elle l’aimait bien. C’était un vieux monsieur pas très câlin, et qui ne lui tirait jamais la joue contrairement aux autres. En plus d’être son parrain, ça avait suffit pour qu’elle l’adore, même si ses parents lui ont officiellement interdit d’aller le voir, pour on-ne-sait-quoi. Elle avait beau lui dire, son oncle s’en fichait, prenant ainsi ses parents pour de simples idiots, pour ne pas dire « des chiens à la solde du gouvernement ». Pour une gamine de neuf ans, ça serait beaucoup plus compliquer à expliquer. Aphrodisiaque mordit dans son beignet, tout en s’imprégnant des paroles de son oncle – à 80% incompréhensible, certes – y réfléchissant, et n’osant pas donner la définition d’un ou plusieurs termes, de peur que le vieil homme sénile qu’est son oncle refasse surface, et cache l’homme sage. Sa voix particulièrement grave lui éclatait les tympans. « Arrête-toi gamine. Oublie tout ce que tes parents t’ont inculqués, fais comme si tu étais un nouveau né qui découvrait le monde pour la première fois. Que vois-tu maintenant ? » Aphrodisiaque y songea un instant, laissant chaque mot monté jusqu’à son cerveau. « Je vois la mer d’en haut, mais beaucoup plus claire et plus jolie. Avec des petits points qui brillent malgré le jour, tonton. » Maintenant, elle avait mal au ventre. Les mêmes paroles se répétaient incessamment, elle ferma les yeux. Habituellement, elle les aurait fait taire parce que les répétitions la rendaient terriblement nerveuse, puis énervée. Mais là, elle ne pouvait pas se le permettre. Elle était trop petite encore, et voulait éviter une nouvelle claque. Derrière elle, Alexa et sa mère. Elle sentait le regard persistant qui fixait son dos. Sa mère lui lança un dernier sifflement dédaigneux, avant de rejoindre son père – et avec la mère d’Alexa - , occupé avec son parrain. Les éclats de voix s’étaient alors calmés. Les joues encore rouges, Aphrodisiaque s’était alors retournée vers son amie, prête à pleurer. Elle était dévastée, ses yeux exprimant ses remords. La prune se mordit la lèvre inférieure pour éviter de pleurer à nouveau. « J’te faisais confiance Lexa. » « Ils m’ont forcés, Aphro. Pardon. » Le mot résonna encore, encore. Alexa le murmurait, comme si celle-ci pensait que ça serait suffisant pour gommer les traces de remords. Parce qu’après tout, Aphro était sa première amie. Elles faisaient tout ensemble, et n’avaient que de bons souvenirs en commun. Les trois adultes sortirent, suivi du parrain, pas très dans son assiette. Il croisa son regard, avant de lancer un « Adieu gamine. » comme si c’était la chose la plus banale au monde. C’est à ce moment-là qu’elle comprit le sentiment de perdre « un être cher ». Non, pas comme avec un petit chaton, mort sur la route. Là c’était autre chose. Et c’était terriblement douloureux. Elle aurait voulu arrêter ses parents, leur dire qu’ils ne comprenaient pas, qu’ils faisaient n’importe quoi, mais rien ne sortait. Elle n’arrivait même pas à demander pourquoi elle ne pouvait pas le voir. Alexa ne fit que l’enlacer. « A lundi. » Aphrodisiaque guetta la moindre présence dans l’appartement. Une fois la chose faite, et l’absence totale d’oreilles indiscrètes, la brune rentra dans la salle de bain, et plongea dans l’eau froide, préalablement remplie dans la baignoire. Le fait de l’absence de cadenas dans sa salle de bain compliqué les choses. Une fois plongée, elle respira un bon coup avant de saisir un mince couteau de cuisine, déposé sur le bord de la baignoire pour l’occasion, et transperça de façon peu profonde son poignée. Après la douleur, une étrange extase l’envahit. Elle était un peu comme une accro à l’exta’, au lsd. Accro à la nicotine, comme accro aux baisers. Accro au sexe, comme accro au chocolat. Elle était une accro. A la douleur. De nombreux gémissements se firent entendre, et résonnèrent dans la salle de bain. Elle prit à terme quand elle entendit subitement la porte s’ouvrir, le regard horrifié de sa mère, avant de s’enfoncer dans l’eau, devenant étrangement faible. Elle entendit des cris, et des pas irréguliers, pressés, tandis qu’on la ramenait en dehors de l’eau glacée. On finit par la dire folle, on disait qu’elle voulait se suicider, mais ce n’est quand voyant un psychiatre pour la première fois de sa vie qu’elle avoua. « J’aime la douleur, j’aime me faire mal. Mais ne vous inquiétez pas, ça n’arrive que rarement. Uniquement, quand je m’ennuie ou quand je me sens fade. Je ne veux pas me suicider, j’aime suffisamment ma vie pour y mettre un terme. » Aphrodisiaque avait repris des couleurs, et on ordonna aux deux femmes de sa vie de la surveiller – le père, trop absent pour faire quoique ce soit. Elle soupira, et pris les deux femmes à part. « Si vous le voulez, je vous avertirai si ça arrive. » « ça » comme elle l’appelle. Et elle ne mentait pas. Elle n’était pas une accro ordinaire, une accro qui se satisfaisait en cachette, qui se détruisait de l’intérieur, non. Puis, elle devint Rosie. Mais une autre histoire s'y cache. Parce qu'après tout, Rosie n'était un fragment brisé d'Aphro. Le souvenir caché d'une fausse amitié, le souvenir d'une Aphro naïve comme elle ne se savait pas. Elle ressemblait à une agneau égarée, à chanceler de sorte à ce qu'on pourrait croire qu'elle s'évanouirait. Un seul regard suffisait pour comprendre qu'elle n'était pas de la porte d'Athéna. Aphrodisiaque n'était pas la seule à s'en être rendu compte. La blonde fût rapidement abordée par deux individus. Aphro, la vraie Aphro, aurait passé son chemin, l'air de rien. La vraie Aphro l'aurait laissée aux bras malsains. Mais elle s'était interposée, sa voix intérieure la traitant d'imbécile. « Merci infiniment, j'ai une grande dette envers vous désormais. » Aphrodisiaque n'avait fait qu'hausser les épaules, avant de commencer à s'éloigner de la fille, mais celle-ci l'arrêta. « Non, arrêtez ! Vous souhaitez surement venir chez moi, n'est ce pas ! » La blonde l'avait dit d'une façon si évidente qu'elle en surprenait la prune. « J'habite à la porte d'Héra, vous savez ! » « Et... ? » La blonde se mit alors à hurler ouvertement un espèce de discours, qui semblait être sans fin. Au point même qu'Aphrodisiaque songea à fuir, mais pas impolie, elle ne fit que lancer un « D'accord, mais s'il te plait. Tais-toi. » La blonde avait souri, satisfaite de son travail. Elle s'appelait Amarantha, et était la fille d'un haut-dignitaire d'Antalis. C'était elle qui faisait la discussion, Aphro suivait à peu-près. Se demandant ce qu'elle avait fait pour en arriver là. Et puis la relation s'éternisa. Aphro avait prévu qu'elle ne durerait qu'une journée. Une seule journée. Cependant la jeune Amarantha semblait obtenir tout ce qu'elle souhaitait. La blonde semblait tout prendre pour un jeu. Entre temps, il y avait eu Rosie, sa voisine devenue ensuite sa presque-meilleure amie. C'était la première fois qu'elle connaissait ce genre de relation, elle se sentait alors entière, heureuse. Un sourire fleurissait à chaque fois qu'elle la voyait. Mais n'oubliant pas Amarantha qui était au final très très amusante, elle s'était laissée distraire. Lui avait parlé de ses parents, de sa vie morne, et de son honteux penchant. Enfin ce dernier avait été rapidement reconnaissable pour la jeune fille, comme si la blonde la connaissait depuis toujours. S'en était terrifiant, alors Aphrodisiaque prit ses distances. Elle avait fermé les yeux un instant, laissant alors le Blackout s'imposait. Son premier geste fût de chercher Rosie, sa Rosie dont le cri avait retenti dans la pénombre. La suite, Aphrodisiaque ne voulait pas s'y attarder. Non, ça faisait trop mal. « Ta Rosie est morte. » Amarantha avait alors enlacé Aphrodisiaque, la cajolant, lui chuchotant des mots doux. Celle-ci ne parvenait pas à bouger, elle ne pouvait pas de toute façon. Son mal de tête, les liens qui liaient ses deux poignées, les larmes qui coulaient sur ses joues sans pouvoir s'arrêter. Elle voulait alors tuer Amarantha. Oui, de toutes ses forces, de tout son âme. « Pourquoi... » « Parce que tu es à moi. Rien qu'à moi. Elle nous séparait toutes les deux, tu ne voyais pas ! » Sa voix était montée rapidement, le crescendo fût douloureux pour sa pauvre tête. « Je te dénoncerai » Elle l'avait grincée, presque hurlée, déterminée. Amarantha avait alors ri, elle avait ri de tout son saoul, comme si elle avait prononcé la blague de l'année. Aphro savait. Amarantha était immunisée par son père, elle ne pouvait rien faire. Perdue dans ces pensées, elle sentit alors une aiguille effleurée sa peau, Amarantha la faisant alors tombée sur le dos. Encore toute secouée, elle ne sentait par sa peau se faire transpercer par l'aiguille, agaçant alors la blonde. « Pourquoi ne réagis-tu pas ? Je te fais plaisir mon dieu ! » Un rire aigu émergea de la gorge d'Aphrodisiaque, énervant alors Amarantha, la transperçant alors plus violemment, criant alors comme une hystérique. Tout près du corps de sa Rosie. Elle n'arrivait pas à avoir mal, Rosie avait beaucoup plus souffert quelle, elle n'avait pas le droit. « Je ne veux plus te voir. » Son souhait fut réaliser deux jours plus tard. A l'hôpital, manquant alors de sombrer. Rejoindre l’EANNT est surement la plus belle chose qui lui soit arrivé. Dans sa vie si fade, vous voyez. Elle voulait se venger, oui. De toutes ses forces. Ça avait beau être la faute d'une puissante gamine, Aphrodisiaque, elle, voyait toute une échelle. Un haut-dignitaire de la cité avait engendré ce monstre, il en devenait automatiquement coupable. Son don, elle l'avait obtenue grâce à cette mini-organisation. Alors, on lui offra le monopole de la distribution, en sachant qu'avec son don, elle ne pouvait pas avoir de soucis avec le gouvernement. Son parrain lui avait comme ouvert les yeux, après sept ans de retard. Certes autrefois, elle n’y avait pas fait attention, mais ses paroles lui étaient comme revenues. Aussi limpide qu’à ses neuf ans. On l’avait recruté, surement pour ses idées à l’opposée de celle du gouvernement. Son parrain était presque devenu un second Gandhi pour elle. Ses paroles paraissaient si claires, à croire qu’il avait tout prévu. Il devait être surement mort à l’heure qu’il est, elle aurait bien voulu le remercier. Et puis elle grandit. Son souhait d’être enquêtrice n’était pas celui qu’elle nourrissait depuis son plus jeune âge. Elle s’était vue astronaute, vétérinaire, avocate, avant de se rediriger vers la sécurité. Peut-être était-ce l’abus de série policière, mais passons. Elle ne s’ennuyait pas, et c’est ce qui importait. « Et on va la trouver où la fille, Bucklet ? » « A la porte d'Athéna. » Aphrodisiaque ne fit qu’hocher la tête, avant de suivre son supérieur, toujours en train de régler son oreillette. Cela faisait bien longtemps qu’elle n’avait pas quitté son bureau, trop occupée ou toujours en train de dormir une fois ses besognes accomplies. Ainsi, elle n’arrivait pas à se bouger pour rentrer chez elle, et dormait toujours chez un de ses collègues qui habitait à côté. Aujourd’hui, ils devaient arrêter une fille soupçonnée d’être impliquée dans un meurtre et dans une autre affaire de drogue. D’abord méfiante pour ce dernier, la Rosie en elle s’était calmée quand elle vit que la fille concernée n’était pas dans « ses » affaires. « Elle s’appelle comment déjà ? » « Julia Bucklet. » « Bucklet. Ca fait quoi d’avoir le même prénom d’une presque-criminelle ? » Aphrodisiaque ricana presque quand elle l’entendit pester, suivi d’un regard noir qui voulait dire « tu vas voir quand ça t’arrivera je vais pas te rater. » L’atmosphère s’était cependant allégée, les satisfaisant tous les deux. Le blabla s’était alors arrêté quand les deux enquêteurs arrivèrent devant l’habitation de la femme à interpeller. Une fois l’escalier gravit, Bucklet ne fit que toquer à la porte, les annonçant tous les deux. Le reste se passa très vite. Julia semblait être absente mais des bruits provenant de l’intérieur se faisait entendre, prouvant le contraire. Son supérieur utilisa la manière forte, comme à son habitude, et défonça la porte, Aphrodisiaque la suivant par derrière, son arme à la main. Ils la virent en tentant de s’enfuir par la fenêtre. Trois étages, on ne pouvait pas dire que ce n’était pas grand-chose. Aphrodisiaque, elle, avait arrêté de bouger quand elle la vit. Bucklet ne se rendit pas compte que la fuyarde aussi, et ne fit que hurler un « Tu fous quoi Ambrosio, bouge ! » Elle, elle n’avait envie de rien dire. Juste un mot, un prénom. « Alexa. »Ça la faisait chier. Oui, profondément chier. Qu’elle retrouve son ancienne vie quand elle ne fait que son job. Qu’elle la retrouve aussi en voulant simplement acheter du pain, comme avec son parrain il y a deux semaines. Elle l’avait simplement saluée, tout en lui disant un maladroit « vous n’êtes pas mort alors ! » Aphrodisiaque claqua ses doigts sur la table, laissant Alexa – enfin Julia Bucklet comme elle s’appelait maintenant, mais qu’importe, elle restera toujours son Alexa – la dévisager sans gêne, en oubliant presque la raison de sa présence ici. Bucklet-agent, lui, a été très surpris quand il sût que les deux jeunes filles se connaissaient. Mais il n’avait pas posé de questions, déduisant rapidement le malaise que dégageait sa collègue. Aphrodisiaque finit par rompre le silence, suffisamment agacée comme ça. « Alors, Julia Bucklet. » « Alexa. » « Alexa. Tu sais surement pourquoi tu es ici, n’est ce pas. » « Voyons Aphro. Ce n’est pas important, tu le sais bien. » « Ne m’appelez pas comme ça. Tu n’es plus chez toi Alexa. » Le ton froid et agacé de l’enquêtrice surprit la fille, qui se rétracta aussitôt. Ce n’était pas l’heure des retrouvailles, pas encore. « Oui. » « Oh. Ça m’étonne. Donc, tu confirmes être coupable de ce meurtre. » « Je n’ai pas besoin d’avocat. » Alexa avait toujours l’habitude de répondre à côté de la plaque, une nouvelle façon de répondre. Mais bizarrement, elle avait toujours compris son amie, elle s’étonnait d’y arriver encore. L’interrogatoire dura cependant moins de trois heures, où la fille parla sans tabou, ni honte, ni gène. « Tu aurais été amie avec elle, si tu savais qu’elle deviendrait une veuve noire ? » « Bien-sûr. » Le léger air de Bucklet lui fit comprendre qu’il s’était vengé de ce matin. On pourrait croire qu’on s’ennuierait, alors que la réalité serait tout autre. Malgré tout, Aphrodisiaque évite de regarder derrière. Ça n’apportait rien de bon. Et puis, elle n’était pas à la solde des remords, elle ne connaissait pas de toute façon. Sa façon de parler, sa façon de se comporter, sa façon d’apprécier ; Aphrodisiaque semble être née de la dernière pluie. Aphrodisiaque qui aime se sentir entière quand elle se fait mal. Aphrodisiaque qui a un prénom tout droit sortie d’une putain de pub de capote. Elle s’énerve facilement, elle peut être facilement à côté de la plaque, mais quand elle veut quelque chose, elle le veut, elle l’aura. Déterminée comme pas possible, Rosie ne se fera jamais connaître de la police parce qu’Aphro fera en sorte que ça ne se fasse pas. Tant pis si le sang doit couler, tant pis si elle agira comme une vulgaire criminelle en cavale. Se sentir entière, n’était-ce pas incroyablement douloureux. Incroyablement merveilleux. C’était comme si la demoiselle avait atteint le septième ciel, pour n’atterrir qu’un siècle plus tard, finalement lassée. « Embrasse-moi. » « Soit plus romantique. » « Embrasse-moi sous la pluie. »
Dernière édition par Aphrodisiaque Ambrosio le Mar 8 Mai - 20:10, édité 3 fois |
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