A Antalis depuis ma naissance

Depuis mon enfance, mes parents m'ont appris que pour les jolies filles comme moi, tout était permis, je les avais crus. Maintenant, je dois payer le prix de ma liberté. J'ai toujours tout réclamé étant petite, on me traitait de capricieuse, je me disais être une princesse. Depuis plusieurs générations, je crois que c'est trois générations, ma famille habite à Antalis. Avec les temps qui s'écoulait, ils sont chacun d'entre eux grimpé les échelons et sont devenus des hommes et femmes de pouvoirs. Maintenant, nous siégeons à la porte d'Apollon et nous continuons à avancer vers la gloire ultime. Depuis toujours, nous en voulons toujours plus, c'est pour cela qu'ils me gâtaient, pour que je sois comme eux. D'après des avis extérieures, je leur ressemble de plus en plus que les jours passent. Mais ce n'est pas de ma faute si je veux monter aux étoiles comme mes ancêtres.
Au début, je travaillais dure, j'étais douée, même très très doué. J'excellais partout, je suivais mes cours comme n'importe qui et j'adorais créer des liens avec mes camarades, c'étaient très amusants, ils ne savaient jamais vraiment à quoi je pensais. Mais malgré tout, j'aimais les gens riches et mieux placés que moi. Ils me seraient d'une grande aide dans ma vie. C'est même d'ailleurs pour cela que j'avais essayé un rapprochement avec Aura Andersen. Cette espèce d'idiote qui refusait à longueur de temps. C'est comme ci elle savait toutes mes intentions. Je savais qu'elle pouvait me réduire à une réputation de vulgaire lèche cul. Mais, je ne doutais pas vraiment, elle ne le ferai jamais, car elle me comprenait. C'est d'ailleurs pour cela que j'essaie encore de parvenir à mon but.
Quelques jours après mes dix-sept ans, mes parents se sont intéressés de très près à Phoenix et me disent de penser au projet de l'utiliser. Un pouvoir supplémentaire comme ils disaient ne ferais pas de mal à ma jeunesse ainsi qu'à ma soif de grandes choses. Mais j'ai refusé, pour la première fois, je leur avais dit "non". Je n'étais pas prête à lui enlever la vie, après tout, c'est son corps, le sien. Je n'étais pas prête à le sacrifier. Je croyais qu'il ne m'en parlerait plus, mais ce fut en vain. Ils ont été le menacer. Pour eux, je n'étais en fait qu'un moyen de réussite... J'étais belle, douée et bien plus forte que ma soeur cadette. Et c'est pour cela qu'ils ont fait de moi leur objet, leur instrument.
Mais, a leur grand désespoir, je ne leur obéissais pas et contre-attaquais par la ruse. Je demandais de l'aide à Lauritz Koening, malgré le fait qu'il soit de l'autre sexe. Je n'avais pas vraiment confiance en lui, je m'en méfiais mais à ce moment-là, j'avais besoin de lui.
L'été de mes vingt ans, j'ai oeuvré à leur assassinat, celui de mes propres parents. Ils ont été retrouvés empoisonné dans leur propre maison. On eut cru à des émanations de gaz et l'affaire fut close. Toute la richesse me revint, par chance. Mais malheureusement, je me retrouve avec une dette insurmontable pour mon nouveau bureau. Lauritz a besoin de moi maintenant, pour son groupe de corbeaux. Pour son association d'horreur. Il avait gardé des preuves sur l'affaire de mes parents et me faisait chanter avec. Maintenant, je suis obligée de travailler pour lui, d'utiliser ma pire peur, cette drogue qui coule dans mes veines, dans mon corps. Je hais cette drogue que j'utilise chaque jour. Mais... Je n'ai plus le choix. Je dois lui obéir et ne jamais faire ma forte tête. Je me retrouve dans une position de faiblesse.... Mais je ne perds pas espoir de trouver un moyen de me libérer de ses chaînes invisibles avec lesquels je me suis moi-même attaché. Ces chaînes, elles ne sont pas lourdes à porter quand on a une amie comme Aura, elle est gentille maintenant que j'ai le même problème qu'elle. Nous sommes liées un peu, elle me comprend comme personne, nous ne nous mentons pas, car il n'y a aucun intérêt à mentir à la personne qui est comme vous, dans un pétrin de la plus grande espèce. Avec moi, elle est si gentille, elle sait me parler avec les mots qu'ils faut, elle est comme mon autre moi. Nous sommes deux et cela jusqu'à la fin de ma dette.