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ACTE I ; Les flèches lancées en plein cœur atteignent toujours leur cible

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MORPHÉE TROUVE QUE C'EST CLASSE DE S'APPELER
Gaia
LA PRÊTRESSE TROP BAVARDE
Gaia LA PRÊTRESSE TROP BAVARDE

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MessageSujet: ACTE I ; Les flèches lancées en plein cœur atteignent toujours leur cible ACTE I ; Les flèches lancées en plein cœur atteignent toujours leur cible 300126374f74efad852d0Lun 30 Avr - 23:03



ACTE I ; Les flèches lancées en plein cœur atteignent toujours leur cible 292343564f9db61c43981


la danse éphémère de leurs joies ;

est le train vers cet infini que nous rêvons d'effleurer



Le regard toujours posé sur eux, les pensées toujours dirigées vers les astres. Les étoiles explosent face à leurs esprits toujours plus affamés.

Ses bras semblent s’ouvrir sur la foule, entourer tous ces gens qui attendent le lancement du festival. De son regard d’or, elle englobe tout le monde. De sa silhouette rassurante, elle fait que les regards s’apaisent, que les esprits se détendent pour apprécier l’un de ces moments qu’ils leurs offrent. Le Festival de l’Eté peut débuter. Ils renient leurs peines, dansent autour du feu de leurs cauchemars pour en faire monter les flammes jusqu’au ciel. Parce que tout est recommencement, qu’ils ne peuvent vivre que par ce bonheur qu’ils réclament et qu’eux, qui sont désormais le cœur d’Antalis, les suivront pour les guider.

« Votre impatience est récompensée. »

Sa voix aux accents doux, quelques peu rêveurs, flotte dans les airs pour s’entremêler aux esprits présents. Son sourire est de glace emprisonnée dans une cage de fer. Elle n’a rien de chaleureux mais elle a pourtant l’air d’une reine qui contemple ses sujets, du haut de la corniche. Tout est une œuvre qu’elle doit protéger. Les stands lumineux. Les visages souriants autour des jeux. Les musiques et les rires qui s’entrechoquent. Tout cela leur appartient, à eux.

Mais sous le voile, sous le fard, il est déjà trop tard. Tous le sentent, c’est ténu, ça apparaît. Ça fait mal. Mais il n’y a rien d’autre à faire, pour le moment, si ce n’est fermer les yeux, espérer et renaitre.

« Le Festival vous est ouvert ! Faites de ces jours les plus lumineux de l’année et rendez à Antalis ses rires et ses chants. »

Les cris et la joie fusent et elle se retire, souriante. Bienveillante. Une petite toux à ses côtés lui fait tourner la tête et, pleine d’une importante que tous reconnaissent, Gaïa regarde le représentant populaire qui lui fait face. A son côté, un policier semble hésitant. Il s’avance, sous son regard attentif.

« Une personne un peu étrange rôde près des Cerisiers. Vous nous avez dit de vous prévenir s’il y a la moindre chance que ce soit lui. »

Elle pince les lèvres. Ses yeux lancent des éclairs.

Monstre, monstre, monstre. Il n’y a jamais que lui. L’ombre au tableau. Le mal qui les ronge. Le poison qui va révéler ce qu’il doit taire. Elle serre les dents, s’empêche de partir à sa recherche. Ce serait vain, il ne peut jamais être attrapé. Pas comme ça. Pas sans trouver le fondement même de ses actes, la base de ses méfaits. Le cœur de son antre de malheur.

Elle inspire, cligne des yeux. Sa décision est prise. Jouer le tout pour le tout. S’il les mène à leur repère, tout sera fini. Ils n’auront plus peur de voir les secrets révélés. Ils ne craindront plus de voir de vains sacrifices.

« Ne l’approchez pas encore, sous savez quelle est sa vivacité. Laissez-le se dévoiler. Je vous fais confiance. Mes activités m’appellent. »

Elle sait qu’elle surveillera, d’une façon ou d’une autre. Elle sait qu’ils ne pourront pas faire grand-chose parce qu’il n’y a rien à faire contre cet être qu’ils exècrent. Mais elle sera là, dans l’ombre, comme toujours. En attendant, elle veut qu’ils s’amusent. En attendant, elle veut qu’ils retrouvent ce qu’ils perdent parfois au détour du pouvoir, derrière des espoirs trop grands et une humanité déchue.

En passant parmi les habitants pour s’en aller, satisfaite de pouvoir voir la place se remplir, elle sait qu’elle a fait un choix qui sera peut-être mauvais. Mais en les voyant commencer à s’amuser, sans prise de tête, elle ne le regrette pas vraiment.

Sans prise de tête…

Elle fronce vaguement les sourcils au stand de tir à l’arc, en voyant deux farouches adversaires qui font déjà des émules. Elle hausse les épaules.

Elle n’a plus rien à faire, ici. Son rôle sera ailleurs, si le pire survient.


Ordre de passage ; Gaïa ▬ Louve ▬ Lill
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MessageSujet: Re: ACTE I ; Les flèches lancées en plein cœur atteignent toujours leur cible ACTE I ; Les flèches lancées en plein cœur atteignent toujours leur cible 300126374f74efad852d0Ven 4 Mai - 20:18

D
es cris, de la joie,une foule d'anonyme, un festival d'été. Au milieu de tout ceci, une chevelure rose flamboyante, Louve assistait à la scène criant comme ses compares, oubliant tout ce qui l'entourait, ne laissant place plus qu'à la bonne humeur. Elle y voyait là l'occasion de se détendre, de s'amuser et de profiter pleinement de cette journée. Elle était seule et sillonnait, filant au grès du vent entre les inconnus à la recherche de la petite perle rare. Un stand particulier, celui du tir à l'arc. Chaque année, depuis sa plus tendre enfance, la jeune fille s'obstine à ne faire que se stand. Il est celui qui l'amuse le plus. Aucune année ne se passe sans son rituel traditionnel du tir à l'arc. Un festival d'été sans ceci, n'est rien de plus qu'une journée banale à ajouter au calendrier de la monotonie.

Sereine et excitée à la fois, Louve frétillait d'envie de se mesurer aux autres personnes, de pousser des éclats de rire, de joie, de larmes. Retrouver le petit club traditionnel des participants réguliers, des amis d'un jour. Elle sautillait de joie, d'appréhension. Y aurait-il toujours les mêmes participants? Des nouveaux viendraient-ils encore tenter leur chance et se louper à en rire aux larmes? L'impatience croissante guettait la jeune fille qui ne trouvait toujours pas son précieux stand, son Graal. Dix minutes,vingt minutes, trente minute. Enfin. Il était toujours là, au même emplacement habituel, avec toujours les mêmes personnes chevauchant les arcs avec force et tendresse. Tous là, sans un qui manque à l'appel, oui, mais avec bien des nouveaux arrivants.

«DAFUUQ. Lill, ma petite poule! Pourquoi faut-il que je tombe sur toi parmi dans milliers d'autres personnes, hein?»

Avec grâce, spontanéité et une grande amabilité. Louve dans toute sa splendeur. D'un étonnant naturel, elle ne saluait même pas sa camarade en lui disant tout simplement un "bonjour", ou un "Comment vas-tu?", sa franchise pourrait, il est vrai, en faire pâlir plus d'un et surtout en vexer d'autres. Mais la jeune extravertie connaissait Lill et savait qu'elle ne le prendrait pas trop mal. Tout du moins théoriquement dans ses bons jours.

Remarquant avec gaieté les caméras non loin du stand, une idée farfelue traversa l'esprit si étrange de Louve. Que diable voyons. C'était une opportunité en hors d'écraser sa chère te tendre amie devant de nombreuses personnes. Car oui, l'idée fourbe de la jeune fille, se jumelant avec l'excitation, était tout simplement d'attirer les caméras afin de faire une petite compétition tout à fait amicale devant... Des milliers et des milliers d'inconnus. Un bon plan pour se taper une honte intergalactique en soit.

«Dis-moi ma chère. Une petite compétition, tout à fait amicale, de tir à l'arc devant des caméras, ça te tenterait ou pas?»

Un sourire en coin, Louve venait de trouver l'occasion parfaite de passer un moment des plus agréables en compagnie de Lill.
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Lill Saether
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MessageSujet: Re: ACTE I ; Les flèches lancées en plein cœur atteignent toujours leur cible ACTE I ; Les flèches lancées en plein cœur atteignent toujours leur cible 300126374f74efad852d0Ven 4 Mai - 21:10

Ses pas qui s’envolent, son esprit qui s’éloigne, au loin. Et les rires, la joie et tout qui devient un.


« Mademoiselle, vous prendriez bien un m… »

Coupé en plein élan. Lill lui jette un regard surpris, l’air de se demander à qui il parle, avant de poursuivre son chemin. L’ignorant royalement. Elle n’est pas dans un bon jour. La foule l’ennuie, l’épuise. Elle a assisté à l’ouverture avec un mélange de joie absurde et de peine mal dissimulée. Une amertume à fleur de peau.

Abel n’a pas pu être là, aujourd’hui. Il se tue à la tâche, elle se tue tout court. Elle a besoin de quelque chose pour se distraire.

Un petit moment suspendu, pour ne se préoccuper de rien d’autre. Quelques secondes, minutes et si elle a de la chance, quelques heures. Rien qu’elle et le vide. Rien qu’elle et quelques rires parce qu’elle n’a pas le droit de faire autre chose. Elle s’autorise des moments de répits, même si son esprit est à vif. Elle repense à des mots échangés, à ce nouveau danger. Et ses dents se serrent et son esprit s’égare. Et sa rage l’étouffe et son désespoir se cristallise. Changer, changer, respirer. Prendre une bouffée d’air pour mieux replonger.

Elle se crispe en entendant son nom et s’empêche de grogner. Son mouvement est lent, raide, quand elle se retourne vers Louve et un sourire un brin forcé apparaît sur ses lèvres. Elle s’empêche d’éclater de rire, nerveusement. C’est ce qu’il lui faut. Ironiquement. Maintenant, plus que jamais, Louve est la personne auprès de laquelle elle se sentirait le mieux. Elle n’empêche pas un léger sourire, entre raillerie et affection, de naître sur son visage. Naturel. Elle n’a pas besoin de se forcer à être ni mauvaise, pas plus qu’elle n’a besoin de se forcer à l’apprécier.

Tout est là. Il faut juste que le spectacle commence.

« Hey Louve, comment se fait-il que sur des milliers de personne, tu tombes sur moi ? J’ai toujours été malchanceuse. »

Elle lui envoie son plus beau sourire, se place à ses côtés en l’observant furtivement. Elle n’a rien de discret. Sa chevelure rose, son maintient dynamique, sa voix énergique. Tout hurle une excentricité et un enthousiasme qu’elle n’est pas sûre de partager mais pourtant, elle se sent vite gagnée par son sentiment d’excitation. Une brusque montée d’adrénaline, son rire qui se déploie en entendant la proposition.

« Tu veux déjà écraser quelqu’un qui sort tout juste de sa coquille ? Je n’ai pas ton expérience pour les armes. »

Elle esquisse un sourire moqueur, lui rappelle sans fausse honte leur passé, sa fonction. C’est dit sur un ton léger, pourtant. Maintenant, tout est loin. Maintenant, il n’y a plus besoin de remuer le couteau dans la plaie et il ne reste de leurs paroles et reproches assassins qu’une douleur muette, ternie par les ans. Le souffle du renouveau.
Elle attache ses longs cheveux blonds en une queue haute, les mèches lui chatouillent les épaules. Elle ne veut pas avoir à abîmer sa chevelure et risquer un accident. Ses doigts fins attrapent un arc, caressent le bois doux et elle attrape une sacoche de flèches.

« Donnez-nous en une bonne réserve et ne vous égarez pas à inscrire beaucoup d’autres personnes. On risque d’en avoir pour le moment. »

Le vendeur esquisse une légère grimace, perplexe mais Lill ne l’écoute plus, déjà. Elle se prépare, se concentre. Elle se sent plus sereine, elle sait où canaliser son énergie. Leur rivalité est un point d’ancrage, une voile au loin à laquelle elle peut se raccrocher. C’est c
C’est qu’il lui faut, là, tout de suite.

« La première à 100 points ? »

Elle regarde les cibles, fait un calcul rapide et se dit que ce sera parfait. Un combat tendu, sans aucun doute et elle voit les curieux s’attrouper, une caméra luire, au loin. Elle montre la place d’un léger geste de la main.

« A toi l’honneur, crâne d’œuf. »

La première flèche peut être lancée. Sans poison, sans peine. Juste portée par le vent et par un défi ardent.
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