MORPHÉE TROUVE QUE C'EST CLASSE DE S'APPELER ❝Erebus Stratos [Liam C.] √ Age : 31 √ Messages : 256 √ Pouvoir : Durcissement de la matière.
| Sujet: Erebus Cardeas Stratos (Oublié) - Dim 29 Avr - 21:58 | |
| Stratos Erebus
» PARLE-MOI DE TOI Versatile Mordez-moi, parce que je ne me présenterais pas. J'vous ai feinté, là, pas vrai ? ... Non ? Bon, okay, je me présente. Mais bien parce que c'est vous, hein. Donc, j'ai commencé le rp il y a pas mal de temps. Environ 5 ans, si mes souvenirs sont exacts, avec des périodes d'activités intenses et d'autres de vide intersidéral ou presque. Donc voilà. En ce qui concerne mon style de rp préféré, je dirais que ça dépend réellement de mon humeur. Sinon, j'ai découvert Antalis en rendant visite un peu au hasard aux partenaires de Je de l'Âme... Et je suis incroyablement heureuse d'être tombée ici. Le contexte, tout l'univers créé, c'est juste impressionnant. Du coup, je passerai régulièrement et je répondrais tout aussi régulièrement. Du moins j'essaierai. Bien évidemment, j'ai lu le réglement et tout ce qu'il y avait à lire, pour être sûre d'avoir tout bien compris et de pouvoir faire une belle fiche et de beaux rps, par la suite. Et puis... Je crois que c'est tout. Ah non, j'ai 18 ans. Mais bon, c'pas important. ━ NOM :: Stratos ━ PRÉNOM :: Erebus Cardeas ━ NOM DE CODE/ NOM DU CORPS D'EMPRUNT :: Liam Cehack ━ DATE DE NAISSANCE & ÂGE :: 21 septembre 2423 - 67 ans ━ ORIENTATION SEXUELLE :: Bisexuel à tendance hétérosexuelle ━ CLASSE SOCIALE :: Porte de Nyx - Porte d'Athéna ━ PROFESSION :: Gérant d'un Musée ━ PHYSIQUE::
« Now and then I think of when we were together… » Ah, son corps, son ancien corps, lui manquait tellement. Ce corps qui lui permettait de contrôler la matière, source de puissance… Pour compenser cette perte cruelle, son corps d’emprunt ressemblait étonnamment à celui qu’il possédait autrefois. Sans toutefois être identique, bien sûr : où trouverait-il un corps aussi parfait que le sien auparavant ? Mais Erebus s’en contentait, puisqu’il n’avait pas vraiment le choix. Liam Cehack était grand avec une carrure athlétique, quoique discrète et masquée par l’éternel costume qu’il portait : un gérant de musée ne peut se permettre de s’habiller en survêtements et T-shirt, n’est-ce pas ? Toutefois, il fallait bien avouer qu’il avait un physique atypique : ses cheveux blancs et ses yeux rouges attiraient les regards, qu’ils soient hostiles ou simplement surpris. Mais ces éléments contribuaient à asseoir son charisme naturel.
| ━ RÊVES & AMBITIONS::
Retrouver son corps. Mais ça, c’est exclu. Alors, il a revu ses ambitions à la baisse : prendre le contrôle complet de son corps d’emprunt, qui, mine de rien, a un sacré caractère. Et surtout, réussir à faire renaitre son pouvoir. Ce sera long, ce sera dur, mais Erebus n’a rien à perdre. Il prendra le temps qu’il faudra mais il retrouvera la puissance qui était sienne autrefois. Pourquoi tous ces efforts ? Pourquoi ne pas tout simplement abandonner, vu ce qui lui est arrivé avant ? Tout simplement parce que son but ultime est de détruire la cité et que pour cela, il a besoin de maitriser son pouvoir.
━ MENSONGES & SECRETS::
Ahem. Toute sa personne était un mensonge. Le gérant de Musée aimable et serviable cachait en réalité un dangereux psychopathe. Et ça, personne ne devait le savoir, bien que ses légers problèmes de contrôle de Liam puissent mettre la puce à l’oreille. Sans mauvais jeu de mots, bien sûr. Mais il expliquait ça en arguant une humeur lunatique. Le mensonge, il en usait et en abusait, dès que cela pouvait servir ses intérêts. Enfin, on ne manipule pas son entourage en disant la vérité, c’est bien connu. Mais un jour, il se dévoilerait : ce sera alors la fin de la cité.
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» BIENVENUE EN ENFER Feat. Prussia (Axis Power Hetalia) |
» LA CITÉ S'EST OUVERTE A MOI A Antalis depuis xxx temps━ DON/AVIS SUR PHOENIX:: Il a reçu le tout premier prototype de Phoenix. Inferno. Rien que le nom laissait présager un avenir sombre. On lui avait implanté l’enfer, pour permettre la renaissance. Et qu’avait-il reçu en échange ? Un don, qu’on ne pensait pas très important. Naïfs. On peut faire pleins de choses quand on sait durcir la matière. La manipuler pour la rendre aussi dure que la pierre, aussi tranchante qu’une lame tout juste aiguisée. Que ce soit en bien ou en mal. Mais il semblerait qu’Inferno ait emmené Erebus du côté des ténèbres, de la violence, de l’immoralité. Quoique de plus normal pour un dispositif se nommant ainsi ? Toujours est-il que ce don ne se manifestait que dans son corps d’Avant. Avant, il pouvait tout faire, ou presque : son don n’agissait que sur ce qui était à proximité de lui. Il ne pouvait pas durcir de la terre, si celle-ci se situait à 2 kilomètre de lui, faut pas rêver, non plus. A présent… Il ne désespérait pas de le faire renaitre dans son corps d’emprunt, légèrement réfractaire, mais il le dominerait. | ━ AVIS SUR LA CITÉ:: Antalis. Symbole de liberté et de renouveau pour certains. Pas pour lui. Antalis lui avait tout volé : son enfance avec leurs expérimentations, puis son corps, son corps parfait qui répondait à toutes ses envies, toutes ses pulsions… Tout ça pour les autres. Tout ça pour une génération future qui pourra dépasser ses propres limites, profitant de sa souffrance à lui. Et ça, il ne pouvait le supporter. Il en voulait à tout le monde, toute la cité, même ceux qui n’avaient pas confiance en Phoenix. Parmi eux se cachaient ceux qui préféraient l’alternative, celle délivrée par les Dealeurs. C’est qu’ils voulaient aussi profiter des bienfaits de Phoenix. Et pourquoi n’y avait-il pas eu droit, lui ? Antalis était quasiment le mal incarné aux yeux d’Erebus. |
JE SUIS TOMBÉ DU CIEL » ET J'AI HEURTÉ CE NOUVEAU MONDE Il ne lui restait que de vagues souvenirs de son enfance. Une cité inconnue, pleine de promesse se dressait devant lui. Il faisait partie des premiers habitants à venir peupler ce lieu nouveau. Une renaissance. Un endroit pur, sans tension, ni conflit, un avenir plein de promesses, toutes plus enchanteresses les unes que les autres. Quel âge avait-il à cette époque ? Aucune idée. Il ne se souvenait que d’une chose : son âme d’enfant avait été émerveillée par ce décor quasiment paradisiaque. Les routes, les quartiers, tout semblait propre et accueillant. Et… oui, c’est ça, ses parents semblaient heureux. Ils avaient eu quelques difficultés à apprendre le Caelien, mais cela en valait la peine. Oui, ils seraient heureux, tous les trois, dans ce monde nouveau.
Il ne saurait dire grand-chose sur son enfance. Aucun souvenir marquant ou traumatisant. D’après lui, cela dénotait simplement d’une vie calme, posée, heureuse très certainement. Il grandit, se fit des amis, se tissa une toile de relations, plus ou moins proche… Tout était au mieux dans le meilleur des mondes, somme toute. Mais bien évidemment, c’était trop beau pour durer. Il aurait dû s’en rendre compte à l’époque, mais qu’il était naïf. Jeune, il croyait réellement au bonheur et au renouveau. Comme si les humains pouvaient changer leur nature profonde. Quel idiot il avait été, bercée d’illusions toutes plus douces les unes que les autres… Le réveil n’en avait été que plus brutal.
A l’âge de 15 ans, il avait été enrôlé pour participer à une étude. Ça, par contre, il s’en souvenait parfaitement. On lui avait promis qu’il n’y aurait pas vraiment de danger et que les effets collatéraux indésirables seraient compensés par le don qu’il obtiendrait. Balance bénéfice/risque positive, mon vieux, pense à ça, qu’on lui avait dit. Et ses parents… Curieusement, ils ne parvenaient pas à se souvenir de leurs réactions. Etaient-ils pour ou contre ? Bah, de toute façon, ça ne change pas grand-chose : il avait participé à cette expérience. L’implantation de la puce. Inferno. La douleur qu’il avait ressentie prouvait que la puce méritait son nom, c’est sûr. Mais elle s’était estompée très rapidement. Et bientôt, il recommença à vivre normalement, avec son entourage. Malgré ce don qui commençait à se manifester.
Il fallait avouer qu’il était vraiment bien, son don. Solidifier la matière, c’est classe, tout de même, vous ne trouvez pas ? D’après les superviseurs de l’étude, ça ne servait pas à grand-chose… Peu importe, au fond : il était juste content de ne pas avoir d’effets secondaires violents. Pour le moment. Il grandissait, se faisait une place dans la société. Tout était normal, il en était presque venu à penser que ça y est, tout était fini. Qu’il n’avait eu que les avantages, pas le moindre inconvénient.
Quand il y repense, il se dégoute lui-même : comment avait-il pu être aussi niais ? Il aurait dû se douter que rien, rien ne se terminerait bien. Comme tout ce qu’entreprenaient les humains de toute manière. La seule chose qui avait de l’importance, c’était son propre bonheur. C’était lui, lui seul, et pas quelqu’un d’autre. Et ça, il ne l’avait compris que trop tard. Mais reprenons le fil de l’histoire. Son histoire.
Ses amis perdaient tout leur intérêt à ses yeux. Eux qui auparavant étaient pleins d’humour et d’amitié, ils lui semblaient tellement fades et… plats. Oui, c’était bien ça, plats. Ils le laissaient de plus en plus indifférents. Alors, un à un, ils partirent. Et alors ? Qu’ils partent, cela ne lui faisait ni chaud, ni froid. Ils avaient changé. Ou était-ce lui qui avait changé ? Il entendait les rumeurs sur son passage, qui chuchotaient à quel point la puce l’avait transformé. Qu’il n’était plus le jeune garçon innocent et plein de vie, mais un psychopathe en puissance. Que des racontars. Ils étaient jaloux, voilà tout. Lui pouvait agir sur la matière, durcir des matériaux. Il réussissait même à les rendre tranchants, contrairement à eux, réduits à utiliser des couteaux, fabriqués par d’autres. Alors que tout le monde sait que l’on n’est jamais mieux servi que par soi-même.
Il sentait que son don se développait avec lui, devenait de plus en plus puissant. Et de moins en moins contrôlable, aussi. Mais, ses côtés sombres se développaient aussi. Sa cruauté, sa violence, sa haine envers toutes les personnes qu’il croisait. Bah, ce n’était qu’une misanthropie passagère, se disait-il, histoire de faire taire sa conscience. Mais au fond, il se doutait bien que ce n’était pas ça. La puce faisait des siennes. En échange de ce don, elle lui détraquait l’esprit. Balance bénéfice/risque positive, mon œil. Mais bon, on faisait avec ce qu’on avait, n’est-ce pas ? Et tout ça pourrait peut-être lui être utile pour gravir les échelons de la société. S’il y avait une chose qui n’avait pas changé, c’était bien son ambition.
Mais les superviseurs décelèrent ses changements. En même temps, il fallait bien avouer qu’il n’avait pas fait énormément d’efforts pour les cacher. Alors, on le bourra de médicaments en tout genre. On lui fit passer toute sorte de questionnaires pour déterminer son état psychologique. Il se sentait réellement comme un cobaye. Pas un être humain consentant, non : juste un objet d’expérience récalcitrant qui avait fait échouer l’expérience. Comme si c’était de sa faute si leur fichue puce ne fonctionnait pas. Toutefois, il ne voulait pas passer sa vie sous traitement. Il fallait qu’il feinte. Enfin quoi, il avait 23 ans, avait la vie devant lui. Il voulait vivre normalement. Alors, il tenta de masquer ses sautes d’humeur, son comportement cruel et barbare. Pour faire croire que les médicaments marchaient et que la surveillance autour de lui s’atténue.
Et 4 ans plus tard, il perdit contrôle. Totalement. Il s’était rendu au Temple… Pourquoi déjà ? Se recueillir ? Ou plutôt, faire semble de se recueillir avec ses parents. Ça devait être ça. Mais… Il a vu tous ces gens, tous ces hypocrites qui se souriaient, discutaient entre eux, s’amusaient. Alors qu’au fond d’eux, ils ne rêvaient que d’une chose, franchir les échelons, changer de portes. L’envie suintait dans tous leur geste et personne, personne ne s’en rendait compte. Et sans réellement s’en apercevoir, ses muscles se mirent à se mouvoir, par eux-mêmes. Son don se réveilla et des torpilles tranchantes jaillirent, ravageant tout sur leur passage. Du sang, du sang et encore du sang. Les cris de douleur, le bruit des os qui craquaient, les pleurs. Ah, c’était tellement… jouissif. Il explosa de rire, debout parmi les cadavres. Oui, il se sentait vivant, tout puissant parmi des insectes insignifiants. Il pouvait tous les écraser, d’un geste de la main. Oh, que c’était bon, de se savoir fort. 43 morts. 10 minutes. Pas mal. Il aurait pu faire mieux. La prochaine fois.
Mais il n’y eut pas de prochaine fois. On l’arrêta. Ces idiots avaient osé se mettre en travers de son chemin, et ça, jamais il ne leur pardonnerait. La porte de Nyx. Quel endroit infâme pour quelqu’un comme lui. Et là, ce fut le drame. Il ne pouvait plus utiliser son corps. Ces enfoirés lui avaient retiré l’usage de son corps, il en était certain. Mais il ne se laisserait pas faire. Oh non, la vengeance est un plat qui se mange froid… Il allait leur montrer qu’il était le plus fort. Mais pour cela, il lui faudrait faire preuve de patience et de ruse. Il savait qu’on le surveillerait de près. Aussi, son esprit s’agita, de plus en plus, tentant de reprendre contrôle de son corps. Mais peine perdue. Alors, son esprit se libéra et alla habiter quelques corps d’emprunt. Bien sûr, il ne choisissait pas n’importe qui : la perfection était de mise pour accueillir quelqu’un d’aussi puissant que lui. Il ne tenta rien, pendant ces années d’errance. On le surveillait, agir n’aurait fait qu’aggraver les choses. Et tuer son plan dans l’œuf.
Et finalement, il y eut Liam Cehack. Gérant d’un Musée. Il sentit que c’était le bon. Caractère à peu près similaire, mais plus doux, bien sûr. Physique à peu près identique, mais moins beau, évidemment. Il s’en contenterait. Le combat pour la possession du corps avec l’esprit de Liam l’amusait beaucoup. Mais qu’il ne se fatigue pas trop, tout de même : Erebus aurait le dernier mot, quoiqu’il arrive. Et son pouvoir revivrait, pour l’éternité, ou presque.
Dernière édition par Erebus Stratos [Liam C.] le Mar 1 Mai - 17:09, édité 1 fois |
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